Qui est donc l’ennemi public n°1 en matière d’alimentation ? Si je vous dis « sirop de glucose-fructose », « sirop de maïs », « dextrose », « maltose »… vous comprendrez que je veux bien sûr parler du sucre.
Je vous invite à écouter ma chronique hebdomadaire pour BXFM, et à lire cet article pour en savoir plus!
Certains diront « Mais ça fait du bien le sucre, ça donne de l’énergie, non ? ». Disons qu’il y a sucre et sucre, et que bien que le glucose soit le carburant de notre organisme, toutes les sources de glucides ne se valent pas.
Le sucre raffiné, ajouté, transformé tel que le sirop de glucose-fructose, qu’on retrouve dans à peu près 80% des aliments industriels, est un véritable fléau. D’abord parce qu’il est ultra addictif, qu’il active la zone de récompense du cerveau, et qu’il nous donne sans cesse envie d’y revenir. Mais aussi et surtout parce qu’il provoque des maladies de civilisation, telles que l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, la maladie du foie gras (stéatose hépatique) ou encore le diabète de type 2. Et tous ces soucis démarrent de plus en plus tôt et pour cause : aujourd’hui un enfant de 8 ans a mangé autant de sucre que son grand-père toute sa vie !
Les effets sur l’organisme
La consommation d’aliments industriels sucrés provoquent des pics d’hyperglycémie toujours suivis de pics d’hypoglycémie. S’ensuivent des troubles de l’humeur et de la concentration, une sensation de satiété perturbée et des fringales de sucre durant toute la journée.
Ensuite, bien qu’on nous ait longtemps fait croire que les graisses étaient responsables de la prise de poids, j’insiste sur le fait que c’est bien le sucre et la plupart des aliments industriels ultra-transformés qui élèvent notre glycémie, et qui se stockent donc sous forme de graisse corporelle. En effet, ils entrainent une production importante d’insuline qui transforme l’excès de sucre sanguin en graisses corporelles. C’est donc principalement le sucre qui fait prendre du poids.
J’ajouterais que le sucre acidifie l’organisme, crée un terrain favorable aux maladies et stimule la croissance des cellules cancéreuses.
Enfin, le sucre perturbe notre microbiote intestinal (flore intestinale), en fertilisant les bactéries pathogènes (ce qui peut mener à une candidose). Et aujourd’hui on sait que notre microbiote intestinal est le siège de notre bonne santé physique et psychique, de notre immunité, et de notre bien-être. On aurait tort de le contrarier ainsi.
Les édulcorants, la mauvaise solution
Remplacer le sucre raffiné par des édulcorants est une mauvaise idée. Si vous pensez qu’un soda light est « moins mauvais » qu’un soda classique, vous vous trompez! L’aspartame, un édulcorant de synthèse créé de toute pièce par les chimistes, est délétère pour la santé à tous points de vue. Cancérigène, il perturbe lui aussi notre microbiote intestinal et… cerise sur le gâteau… il fait grimper notre insuline donc favorise aussi le stockage des graisses corporelles ! Il entretient également notre appétence pour le goût sucré, dont il vaudrait mieux se déshabituer lentement mais sûrement.
Pour sucrer vos pâtisseries ou votre café, choisissez plutôt le sucre de coco ou le miel d’acacia, qui sont naturellement riches en minéraux et dont l’index glycémique est deux fois plus faible que celui du sucre blanc.
L’index glycémique, une notion clé
Concrètement, quelles sont les bonnes pratiques à avoir ? Consommer des glucides à index glycémique faible à modéré, qui élèvent donc peu le taux de sucre sanguin, et qui apportent satiété, énergie durable et qui favorisent la sécrétion de sérotonine. La sérotonine, neurotransmetteur de l’apaisement et du bien-être, est la clé afin d’apaiser les fringales sucrées qui surviennent surtout en soirée.
Pour aider votre corps à synthétiser la sérotonine, consommez de « bons » glucides, surtout en 2ème partie de journée ! Au goûter, on privilégiera la banane ou un autre fruit frais, du chocolat noir à minimum 75%, (idéalement combinés avec noix, noisettes ou amandes, et pourquoi pas quelques fruits secs tels que les dattes, les abricots secs ou les figues.)
Le soir, on mettra à l’honneur les légumes combinés avec des féculents à index glycémique faible à modéré tels que le riz complet, le quinoa, le sarrasin, la patate douce, les lentilles, les haricots secs, les pois chiches, qui vous caleront sur le long terme et qui vous éviteront les fringales nocturnes de « mauvais sucres ».
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Cheers !
Découvrez ma super recette du biscuit banane-avoine, naturellement sucré, donc sans sucre ajouté, qui plaira aux petits comme aux grands !
Justine dit
Article intéressant. Cependant, le sucre de coco n’est pas à index glycemique bas de 35 comme a essayé de nous le faire croire le ministère de l’agriculture philippin mais de 54… et le sucre en poudre reste toujours du sucre… il suffit de lire les ingrédients sur le paquet !
Myriam dit
Bonjour! Le sucre de coco, extrait de la sève de fleur de coco, aura toujours un index glycémique plus bas que le sucre blanc (IG70). De plus, il a l’intérêt d’être très riche en minéraux (il a d’ailleurs un petit arrière goût salé) et d’être séché à basse température (ce qui n’est pas du tout le cas du sirop d’agave par exemple). Quoi qu’il en soit, l’idéal est bien évidemment de ne pas sucrer, ou, pour les pâtisseries, d’utiliser un sucrant brut (tel que le sucre de coco ou le miel d’acacia), et d’en mettre peu. 🙂